
Après avoir vu ensemble les nombreuses richesses de la langue française comme ses dialectes, ses mots empruntés, ses figures de style ou encore les nouveaux termes récemment intégrés dans les dictionnaires, voyons les accents régionaux en France, que l’on peut classer en quatre grandes catégories : l’accent lyonnais, l’accent du Sud, l’accent du Nord et l’accent parisien.
L’accent régional en France et ses spécificités
Dans notre pays, chaque région possède un accent particulier. Il est essentiellement dû aux dialectes de la France. Avant la Seconde Guerre mondiale, il y avait une multitude de régions où les habitants utilisaient la langue française seulement à l'école. C’est pourquoi chaque parler a laissé des traces qui sont directement à l'origine des accents régionaux en France. Or, on remarque ces dernières décennies que les accents tendent à s'estomper, voire à totalement disparaître pour certains. Pourquoi ? Parce que beaucoup d'entre eux sont vus comme trop "populaires", ou même pauvres ! Cependant, il faut conserver et préserver les accents régionaux en France car ces derniers sont une grande richesse culturelle. Les accents racontent des histoires sur les gens et représentent souvent quelque chose dans la mémoire collective. Ainsi, l'accent alsacien renvoie à l'Allemagne, l'accent ch'ti, évoque tout un univers, montré dans le film Bienvenue chez les Ch'tis, alors que les différents accents du Sud sont la plupart du temps associés au farniente… voire à la fainéantise ou même à la roublardise.
Les principaux accents régionaux en France
On peut dénombrer quatre principaux accents régionaux en France.
Les accents régionaux en France, plus en détails
Voici quelques autres accents « secondaires » populaires dans notre pays :
Vous l’aurez compris, la liste pourrait être encore très longue. Une chose est certaine : les accents régionaux font partie de la richesse de notre langue. C’est pourquoi il faut les préserver. Nous verrons dans de prochaines publications l’histoire de ces accents régionaux, et aussi pourquoi ils peuvent être facteurs de discrimination.
L’accent régional en France et ses spécificités
Dans notre pays, chaque région possède un accent particulier. Il est essentiellement dû aux dialectes de la France. Avant la Seconde Guerre mondiale, il y avait une multitude de régions où les habitants utilisaient la langue française seulement à l'école. C’est pourquoi chaque parler a laissé des traces qui sont directement à l'origine des accents régionaux en France. Or, on remarque ces dernières décennies que les accents tendent à s'estomper, voire à totalement disparaître pour certains. Pourquoi ? Parce que beaucoup d'entre eux sont vus comme trop "populaires", ou même pauvres ! Cependant, il faut conserver et préserver les accents régionaux en France car ces derniers sont une grande richesse culturelle. Les accents racontent des histoires sur les gens et représentent souvent quelque chose dans la mémoire collective. Ainsi, l'accent alsacien renvoie à l'Allemagne, l'accent ch'ti, évoque tout un univers, montré dans le film Bienvenue chez les Ch'tis, alors que les différents accents du Sud sont la plupart du temps associés au farniente… voire à la fainéantise ou même à la roublardise.
Les principaux accents régionaux en France
On peut dénombrer quatre principaux accents régionaux en France.
- L’accent parisien : cet accent a connu son heure de gloire dans les années 1930-1940. Il a longtemps été choisi comme modèle pour tous les dialectes français régionaux puisque, avant que Paris soit la capitale du pays, elle était la capitale de la province de l’Île-de-France, où résidaient les rois de France, et c'est directement de son dialecte que le français est issu. En outre, il demeure l'un des accents les moins reconnaissables dans le pays.
- L’accent du Nord : Il est influencé directement par les langues d’oïl. Cependant, tous les "Nordistes" n’ont pas le même accent. Voici quelques traits phonétiques qui définissent cet accent : la fermeture des voyelles /ɛ/, /ɔ/, /œ/ e ainsi que l’ouverture de /i/ en syllabe ouverte, ou encore le fait que les voyelles orales soient souvent nasalisées par assimilation devant consonne nasale.
- L’accent du Sud : il est influencé par les langues d’oc. Elles comprennent le provençal et ses diverses variantes comme le marseillais et le niçois. C’est pourquoi, la majeure partie des spécificités lexicales de cet accent remontent à la langue occitane. Les particularités de cet accent sont notamment la réalisation de nombreux "e" muets et la simplification de groupes consonantiques complexes.
- L’accent lyonnais : il est une variante régionale de la langue française, directement influencée par le franco-provençal dont la langue lyonnaise est un dialecte. L'accent lyonnais se distingue facilement grâce à la prononciation des voyelles très fermée, le rapprochement du /ɔ/ avec le /ø/ ("bord" prononcé comme "beur"), et la fermeture du /œ/ ("jeune" prononcé comme "jeûne"). En outre, dans les noms propres (personnes ou lieux), les consonnes finales ne sont pas dites. Voici quelques mots du vocabulaire lyonnais : un "miron" pour un chat, un "gone" pour un enfant ou encore la "caboche" pour la tête.
Les accents régionaux en France, plus en détails
Voici quelques autres accents « secondaires » populaires dans notre pays :
- L'accent gascon/toulousain : un accent qui chante, à ce qu'on dit.
- L'accent breton : selon les spécialistes, il n’en existe pas un, mais plusieurs !
- L'accent ch'ti : qui ne connaît pas le fameux accent ch’ti ?
- L'accent marseillais : attention, il ne faut pas confondre l’accent marseillais avec l'accent provençal.
- L'accent corse : souvent associé au toscan, le corse est un dérivé des dialectes du centre de l'Italie. Ainsi, l'accent corse, tout comme la région, est magnifique.
- L’accent alsacien
- L’accent basque
Vous l’aurez compris, la liste pourrait être encore très longue. Une chose est certaine : les accents régionaux font partie de la richesse de notre langue. C’est pourquoi il faut les préserver. Nous verrons dans de prochaines publications l’histoire de ces accents régionaux, et aussi pourquoi ils peuvent être facteurs de discrimination.