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La poésie médiévale française

14/10/2016

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Poésie médiévale
 
















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Nous pourrions affirmer que toute la littérature de la période du Moyen Âge est poésie tant les œuvres en prose demeurent rares. En effet, le roman est versifié, le théâtre est versifié. Il n’y a que les œuvres historiques qui soient écrites en prose. C’est pourquoi la poésie médiévale comprend un ensemble fort complexe d’une multitude d’œuvres diverses.


Qu’est ce que la poésie médiévale française ?

La poésie médiévale française concerne toutes les œuvres poétiques composées en France pendant le Moyen Âge. C'est au douzième siècle que, parallèlement à d’autres formes de poésie telle la poésie didactique, dramatique, épique ou religieuse, se développe la toute première poésie lyrique d'expression française. C’est une poésie où un « je » personnel s’exprime. On peut la voir comme une tentative de se libérer des codes sociaux et idéologiques de l’époque. Le lyrisme n'est pas uniquement l’expression du sentiment amoureux puisque le mouvement cherche également à exprimer la sensibilité personnelle de l’auteur, tout en musicalité. Effectivement, les trouvères ainsi que les troubadours 
(deux termes pouvant se traduire par "inventeurs") sont surtout des poètes musiciens. C’est pourquoi la poésie lyrique médiévale sera longtemps tributaire de la musique médiévale.


Poésie médiévale française : la Floraison des troubadours

D’où vient la poésie des troubadours ? Elle s'inspire directement de la poésie arabe ainsi que des rites préchrétiens donnant une certaine liberté de la femme à différentes époques de l'année. À la fin du onzième siècle, cette poésie musicale instaure une nouvelle conception de l'amour en Occident. Elle permet également d’intégrer celle-ci aux valeurs féodales. Les deux troubadours les plus connus sont Guillaume de Poitiers (1071-1127) ainsi que Bernard de Ventadour (deuxième moitié du douzième siècle). Le premier nommé n’est autre que le premier grand troubadour. Il s’agit du neuvième duc d'Aquitaine, tout simplement l'un des plus grands seigneurs de son époque. Ce dernier brûle d'amour pour une dame, supérieure à lui par son rang. Le second est connu pour être le plus original des troubadours, car il met en avant son expression personnelle. Il incarne la grande mixité sociale des troubadours. En outre, n’oublions pas une autre tradition lyrique : la chanson de toile, ou chanson d'histoire. Elle tient son nom de l'activité de ses personnages féminins. Elle est tout simplement la forme la plus ancienne du lyrisme médiéval.


Poésie médiévale française : renouvellement des formes au quatorzième et au quinzième siècles et Grande Rhétorique

Au quatorzième et au quinzième siècles, les formes nouvelles existaient mais elles n'étaient pas dominantes. Par exemple, le rondeau s’apparentait à des poèmes liés à l'origine à la danse. La ballade ainsi que le virelai étaient aussi présents. C'est Guillaume de Machaut qui a surtout contribué au grand succès de ces toutes nouvelles formes poétiques. Il a aussi fixé des règles nettes et précises. Passons à la période de la Grande Rhétorique. C’est un courant poétique de joyeux érudits. Ces auteurs font le choix d'écrire dans la langue "vulgaire", c’est-à-dire la langue du peuple : le français. Ils utilisent c
ependant des figures de style provenant de la rhétorique traditionnelle. Selon une idée reçue, les grands rhétoriqueurs n’exprimeraient pas des émotions sincères. Or, il s'agit d'une interprétation fausse, redevable aux romantiques, même si les grands rhétoriqueurs accordaient une réelle importance à l'aspect formel de leur expression. Outre la ballade, le rondeau et le rondeau-virelai, on pouvait aussi rencontrer le prosimètre. Ce dernier mettait en avant le discours allégorique (qui raconte ou décrit une chose pour renvoyer à une autre, souvent une idée abstraite que l'allégorie rend concrète ainsi concrète) ainsi que l'invective (parole ou suite de paroles assez violentes). Parmi les nombreuses formes poétiques développées, on notera le chant royal. Sa structure est composée de cinq strophes de schéma identique. Elles sont toutes suivies d'un envoi réel ou fictif au Prince. Ce dernier était alors invité à récompenser l'un de ces poèmes.

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Les différents genres littéraires 

13/10/2016

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Genres littéraires
 
On peut qualifier un texte par son registre ou par sa forme de discours, ou surtout par son genre littéraire. Nous allons voir et recenser les genres littéraires les plus fréquents, sans perdre de vue que le propre de l'écrivain est de s’élever au-dessus des "barrières" que sont les genres littéraires.  


Qu’est-ce qu’un genre littéraire ?

Un genre littéraire réunit un ensemble d’œuvres possédant plusieurs caractéristiques en commun. Il existe quatre grands genres. Le premier est le récit, qui désigne l’ensemble des textes narratifs. Le deuxième est la poésie, qui regroupe les textes en vers ou bien en prose rythmée. Le troisième est le théâtre, rassemblant les textes destinés à être représentés sur scène. Enfin, le dernier est la littérature d’idées, regroupant les textes développant des opinions ainsi que des idées. Il faut savoir que chaque époque caractérise sa propre notion de genre littéraire en fonction des attentes des lecteurs, mais également des différentes idéologies présentes. 


Les principaux genres du récit

Voici une petite liste de tous les genres du récit.
  • Le roman : il s’agit d’un long récit, fait en prose. Il existe différents types de romans : fantastique, policier, réaliste, de science-fiction, etc.
  • La nouvelle : au contraire du roman, c’est un récit plutôt court. Il est écrit en prose.
  • Le mythe : c’est un récit symbolique. Il offre une explication du monde et met en scène des héros.
  • La légende : c’est un récit merveilleux. Il peut raconter un événement divin ou héroïque. 
  • Le journal : c’est un récit où le narrateur raconte au jour le jour ce qu'il lui arrive ou ce à quoi il assiste.
  • La fiction : ce terme générique désigne tout récit traitant de faits non réels. 
  • L’épopée : c’est un poème narratif. Le merveilleux y est fortement présent. Les héros y accomplissent souvent de grands exploits guerriers.
  • Le conte : il s’agit d’un texte court fait principalement d’événements imaginaires.
  • La chronique : c’est un récit historique suivant l'ordre chronologique.
  • La biographie : il s’agit d’un récit sur la vie d’une personne.
  • L’autobiographie : c’est un récit de la vie d'une personne écrite par elle-même, contrairement à la biographie.
  • L’apologue : c’est un petit texte mettant en avant une leçon morale .
  • L’anecdote : tout comme l’apologue, il s’agit d’un petit texte. Il propose un intérêt piquant à son lecteur.


Les autres genres : poésie, théâtre et littérature d’idées

Traditionnellement, on distinguait les genres poétiques en fonction de leur tonalité : didactique, épique, lyrique, etc. Le critère peut aussi être formel. Parmi les genres les plus anciens, la chanson est ainsi un texte en vers destiné à être chanté et fait de refrains et de couplets, et la fable est un petit texte composé de vers, et doté d’une moralité. Citons également le sonnet (deux quatrains et deux tercets) ou la ballade (trois couplets et une demi-strophe). Vers libres, 

Voici maintenant les genres théâtraux : 
  • La tragédie : c’est une pièce de théâtre où les héros sont de rang élevé. La fin est souvent malheureuse tandis que le fil conducteur du récit inspire la pitié, mais également la terreur. 
  • Le mélodrame : c'est un drame populaire dont l’intrigue s’avère être totalement invraisemblable. Les sentiments y sont exacerbés et tout ce qui est raconté est fortement exagéré. 
  • La farce : c'est une pièce de théâtre dotée d’un comique grossier. 
  • Le drame : employé seul, le terme désigne toutes les pièces de théâtre. 
  • La comédie : il s’agit d’une pièce de théâtre mettant en scène des personnages de condition moyenne ainsi que des événements communs. En général, dans les comédies, tout se termine bien. L’objectif de ce genre est de faire rire.

Enfin, voici les genres de la littérature d'idées :
  • L’utopie : elle propose la vision imaginaire d'une société idéale et sans aucun défaut. 
  • Le pamphlet : c’est un genre polémique. Il peut attaquer une idée ou même une personne.
  • L’essai : c’est un ouvrage de réflexion. Il se caractérise par sa grande liberté d’écriture et de structure. 
  • Le discours : il s’agit d’un développement oratoire prononcé devant un groupe de personnes.
  • L’apologie : c’est un discours écrit dont l’objectif est de défendre une personne ou même une doctrine. 
  • L’aphorisme : c’est une sentence courte dont le but est de résumer une idée de manière frappante.

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Les plus grandes œuvres de fantasy - partie 1

12/10/2016

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Œuvres de fantasy
 
Certaines œuvres ont particulièrement influencé la fantasy. Voici les cinq classiques du genre que nous allons passer en revue : Le Seigneur des Anneaux, Le Trône de Fer, La Compagnie Noire, Le Monde de Narnia et La Tour Sombre.


Le Seigneur des anneaux
, J.R.R.Tolkien (1954-1955)

Nous sommes tout simplement en présence de la référence ultime en fantasy. Il y a bel et bien eu un avant et un après Seigneur des anneaux. La trilogie de Tolkien a atteint le sommet du genre grâce à une intrigue ambitieuse et surtout un univers complet. En effet, tout est recherché : la mythologie, les langues, les cartes, sans oublier une intrigue épique, avec notamment l’horreur des champs de bataille ainsi que les tourments psychologiques des héros. Tolkien nous propose une plongée sensationnelle dans un univers d’elfes, d’orques, de hobbits, de nains ou encore de dragons. Ainsi ne faut-il pas s’étonner si l’adaptation cinématographique a rencontré un gigantesque succès.


Le Trône de fer, Georges R.R. Martin (1996-en cours)

En devenant la Main du roi, un poste comparable à celui de Premier ministre, Eddard Stark le roi du Nord, ne s’attendait certainement pas à ce que le quotidien à la cour soit tellement rude. D’intrigues politiques en alliances, une multitude de clans désirent le faire tomber, et le roi avec lui. Le Trône de fer de Georges R.R Martin entrecroise parfaitement les lignes de narrations ainsi que les personnages. L’auteur américain a mis au point une saga incroyable, composée essentiellement d’actions et de politique. Nous sommes, avec Le Trône de fer, en présence de fantasy ambitieuse de très haute qualité.  La série qui en est adaptée, et au scénario de laquelle l'auteur participe, rend pleinement justice à cet univers épique. Il faut noter que le cycle est toujours en cours d’écriture.  


La Compagnie noire
, Glenn Cook (1984-2000)

Avec La Compagnie noire, Glenn Cook a eu l’idée lumineuse de mettre en scène des personnages la plupart du temps ignorés. Il s’agit des mercenaires. Avec ce cycle, il dévoile les aventures d’une troupe proposant ses services aux plus offrants. Cependant, doutes et soupçons s’emparent de la compagnie lorsque ses membres doivent servir la Dame ainsi que ses Dix Asservis. Ce roman de fantasy est souvent vu comme un cycle plutôt sombre. Les héros de l’œuvre sont des durs, à la conscience quelquefois peu claire. Or, ils se révèlent vraiment attachants. Soulignons que Glenn Cook a su y éviter tout manichéisme.


Le Monde de Narnia
, C. S. Lewis (1950-1956)

Imaginez un monde sans peurs, sans pleurs, où tous les animaux parleraient et où vous seriez porteur d’une mission à l’importance capitale. Le roman raconte l’émerveillement des enfants Pevensie au sortir de l’Armoire magique. Cet objet les a enlevés 
à une Angleterre détruite et ravagée par la Seconde Guerre mondiale le temps d’une balade de quelques décennies dans le monde de Narnia – ou de quelques secondes en Angleterre. On peut dire que Le Monde de Narnia est plus qu’un chef-d’œuvre, c’est une des meilleures sagas de fantasy de tous les temps. Elle offre une réflexion sur l’enfance, sur le monde, sur la violence et sur la religion. Il y a en tout sept tomes : Le Neveu du magicien, Le Lion, la Sorcière blanche et l’Armoire magique, Le Cheval et son écuyer, Le Prince Caspian, L’Odyssée du passeur d’aurore, Le Fauteuil d’argent et La Dernière Bataille. Pour toutes ces raisons, il vous faut ouvrir la porte de l’Armoire pour découvrir un monde incroyable et nouveau !


La Tour sombre, Stephen King (1982-2012)

Trouver l’une des œuvres du maître absolu de l’horreur dans une publication dédiée à la fantasy pourra en dérouter un bon nombre. Pourtant, La Tour Sombre est l’une des meilleures séries de fantasy à ce jour. L’œuvre nous raconte les aventures et les péripéties de Roland, le dernier pistolero de la contrée de Gilead. Ce lieu est un monde magique, assez semblable à celui du Far West américain. Or, le monde du pistolero est mort, et la seule chance de Roland pour qu’il revienne à la vie est d’aller à la Tour sombre. Il s’agit du pivot de tous les mondes possibles. Force est de constater que cette œuvre est un mélange habile entre Le Bon, la Brute et le Truand et l’univers de Tolkien ! La dernière adaptation au cinéma, avec Matthew McConaughey, est sortie en 2017.

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Les questions à se poser avant d'écrire un roman

12/10/2016

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Questions écriture roman











​Avant de vous lancer dans l’écriture d’un roman, il y a plusieurs questions essentielles à vous poser. Voici une petit liste pratique de ces interrogations pour les écrivains en herbe :
  • Les motivations qui vous poussent à écrire. En effet, il faut savoir que le travail qui vous attend sera immense et s'étendra sur la durée. Interrogez-vous tout d’abord sur votre projet : vaut-il vraiment le coup de l'écrire ? Pourquoi écrivez-vous ? Pour transmettre quelque chose à vos proches, pour vous soigner, pour gagner votre vie ou bien par passion ?

  • Avez-vous assez lu auparavant ? Question bête mais plus qu’importante. Effectivement, il faut lire plusieurs œuvres avec des styles d'écriture différents pour se les approprier et les comprendre. Ainsi, vous aurez un niveau d’exigence élevé envers vous-même et vous vous fixerez des standards élevés. 

  • Possédez-vous des techniques d’écriture ? Les techniques d’écriture, elles, peuvent s’acquérir. Ces techniques sont la syntaxe, l’organisation du récit ainsi que celle des dialogues. Voici différents principes à respecter : pertinence du plan exposé, rigueur dans la rédaction, priorisation des éléments et règles de lisibilité.

Après vous être posé les bonnes questions, vous verrez dans une prochaine publication les règles à respecter pour réussir votre roman.


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Les grands romans de science-fiction - partie 1

11/10/2016

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Grands romans science fiction




 
 
















Cinq grandes œuvres ont fortement influencé la science-fiction. Voici les cinq classiques du genre que nous allons passer en revue : La Guerre des mondes, Les Chroniques martiennes, Fondation, Dune et La Stratégie Ender.


La Guerre des mondes, H. G. Wells (1898)

La Guerre des mondes de H. G Wells est sans aucun doute l’ouvrage fondateur dans le domaine de la science-fiction. Le roman parle de l’invasion de la Terre par des Martiens belliqueux, mais surtout avancés d’un point de vue technologique. Le roman fut un véritable succès d’édition à sa sortie en 1898. Il a inspiré une multitude d’autres romans d’invasions extraterrestres. D’ailleurs, plusieurs adaptions ont été tirées de La Guerre des mondes. Ainsi, s’il y a une œuvre qu’on peut définir comme un classique de la science-fiction, c’est bel et bien celle-là.


Les Chroniques martiennes, Ray Bradbury (1950) 

En 1950, avec Les Chroniques martiennes de Ray Bradbury, nous avons l’exact contraire de La Guerre des mondes. En effet, dans ce roman, ce ne sont pas les Martiens qui envahissent la planète Terre mais les Terriens qui conquièrent Mars. La trame du livre est atypique puisque le lecteur suit, d’histoire courte en histoire courte, sur un ton mélancolique mais aussi merveilleux, la disparition progressive des Martiens, délogés par les humains. Ainsi, avec un ton complètement à l’opposé de ce que l’on avait l’habitude de rencontrer à l’époque, Les Chroniques martiennes ont marqué les esprits. D’ailleurs, ce roman est toujours un classique du genre, qui continue à séduire beaucoup de lecteurs à travers le monde.


Fondation, Isaac Asimov (1951-1953)

Nous voilà en présence d’un véritable monument dans le genre de la science-fiction. Auteur scientifique passionné, Isaac Asimov reste
aujourd'hui incontournable pour deux chefs-d’œuvre, dont fait évidemment partie Fondation. D’ailleurs, ce dernier a récemment eu droit à une révision de traduction chez Denoël. Une opération donnant la possibilité de redécouvrir cette magnifique histoire. Le roman parle d’un savant qui met au point une science au moyen de laquelle on peut prévoir les évolutions importantes de l’humanité durant les siècles et même les millénaires à venir. Ainsi, lorsque cet homme découvre que l’Empire intergalactique dans lequel il réside est sur le point de s’effondrer, il crée une colonie (une "fondation") sur une planète perdue. Son but est de garder le savoir des hommes et les empêcher de retomber dans la barbarie.


Dune, Frank Herbert (1965)

Ils possèdent de grands yeux d’un bleu profond à cause de l’Épice. Ils se déplacent dans le sable et doivent surtout ne pas croiser les redoutables vers des dunes, tout en recyclant le plus possible leur eau corporelle. Il s’agit des Fremens et ils logent sur la planète Dune ! Telle est l’une des images qui ont considérablement marqué des générations de lecteurs. Un chef-d’œuvre de la science-fiction, si ce n’est le plus grand. Véritable monument, le cycle de Dune est un succès international dès la sortie de son premier tome en 1965. L’œuvre traite de l’histoire de Paul, héritier de la puissante Maison Atréides, qui doit se réfugier chez les Fremens, tandis que son père meurt à cause d’un complot politique. Paul, aristocrate guerrier, va tout faire pour se faire accepter afin de survivre sur une planète complètement désertique et hostile. Par la suite, il prendra sa revanche. 


La Stratégie Ender, Orson Scott Card (1986)

Andrew Wiggins, surnommé Ender, est un enfant dont le destin est de devenir un vaillant combattant de l’humanité. C’est pourquoi il intègre une école de guerre spatiale, dans le but d’apprendre comment éliminer les Doryphores. Il s’agit d’extraterrestres contre lesquels la race humaine mène une guerre impitoyable. Ender impressionne ses professeurs ainsi que ses petits camarades par sa grande maturité, mais aussi par son grand savoir. Or, plusieurs de ses compagnons lui en font voir de toutes les couleurs. De ses débuts jusqu’à l’apothéose, on suit toute la carrière d’Ender dans l’école, jusqu’à un "final" étourdissant. Un roman passionnant et magique signé Orson Scott Card. Bref, encore un chef-d’œuvre du genre. 

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Joël Dicker

11/10/2016

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Joël Dicker





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Joël Dicker est né en 1985 en Suisse, à Genève. Après son premier ouvrage, Les Derniers Jours de nos pères», il gagne le grand prix de l’Académie française ainsi que le Goncourt des lycéens avec La Vérité sur l’affaire Harry Quebert en 2012.

Cet ouvrage s’est vendu à plus de 1,5 million d’exemplaires en France et à peu près autant à l’étranger. Cependant, son roman La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, adulé par la critique et le public 
notamment grâce à sa trame narrative efficace, recèle plusieurs faiblesses stylistiques prononcées.

Dans son dernier livre, Le Livre des Baltimore, l’auteur prend ses distances avec le polar pour laisser place au roman psychologique, mais également à une quête de vérité émancipatrice. Or, le personnage de Marcus Goldman, lui, est toujours présent.

On regrettera toutefois que le dénouement de ce drame ne tienne pas toutes ses promesses. En effet, malgré l’abondance de bons sentiments, le ton quant à lui est plutôt naïf et les personnages assez caricaturaux. C’est pourquoi le livre est comparable à un scénario d’une sitcom américaine.

Ainsi, si vous désirez lire du Joël Dicker, je vous conseille vivement de vous tourner plutôt vers ses deux premiers romans.

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Les accents régionaux en France

10/10/2016

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accents régionaux France
Après avoir vu ensemble les nombreuses richesses de la langue française comme ses dialectes, ses mots empruntés, ses figures de style ou encore les nouveaux termes récemment intégrés dans les dictionnaires, voyons les accents régionaux en France, que l’on peut classer en quatre grandes catégories : l’accent lyonnais, l’accent du Sud, l’accent du Nord et l’accent parisien.


L’accent régional en France et ses spécificités

Dans notre pays, chaque région possède un accent particulier. Il est essentiellement dû aux dialectes de la France. Avant la Seconde Guerre mondiale, il y avait une multitude de régions où les habitants utilisaient la langue française seulement à l'école. C’est pourquoi chaque parler a laissé des traces qui sont directement à l'origine des accents régionaux en France. Or, on remarque ces dernières décennies que les accents tendent à s'estomper, voire à totalement disparaître pour certains. Pourquoi ? Parce que beaucoup d'entre eux sont vus comme trop "populaires", ou même pauvres ! Cependant, il faut conserver et préserver les accents régionaux en France car ces derniers sont une grande richesse culturelle. Les accents racontent des histoires sur les gens et représentent souvent quelque chose dans la mémoire collective. Ainsi, l'accent alsacien renvoie à l'Allemagne, l'accent ch'ti, évoque tout un univers, montré dans le film Bienvenue chez les Ch'tis, alors que les différents accents du Sud sont la plupart du temps associés au farniente… voire à la fainéantise ou même à la roublardise.


Les principaux accents régionaux en France 

On peut dénombrer quatre principaux accents régionaux en France.
  • L’accent parisien : cet accent a connu son heure de gloire dans les années 1930-1940. Il a longtemps été choisi comme modèle pour tous les dialectes français régionaux puisque, avant que Paris soit la capitale du pays, elle était la capitale de la province de l’Île-de-France, où résidaient les rois de France, et c'est directement de son dialecte que le français est issu. En outre, il demeure l'un des accents les moins reconnaissables dans le pays.
 
  • L’accent du Nord : Il est influencé directement par les langues d’oïl. Cependant, tous les "Nordistes" n’ont pas le même accent. Voici quelques traits phonétiques qui définissent cet accent : la fermeture des voyelles /ɛ/, /ɔ/, /œ/ e ainsi que l’ouverture de /i/ en syllabe ouverte, ou encore le fait que les voyelles orales soient souvent nasalisées par assimilation devant consonne nasale.
 
  • L’accent du Sud : il est influencé par les langues d’oc. Elles comprennent le provençal et ses diverses variantes comme le marseillais et le niçois. C’est pourquoi, la majeure partie des spécificités lexicales de cet accent remontent à la langue occitane. Les particularités de cet accent sont notamment la réalisation de nombreux "e" muets et la simplification de groupes consonantiques complexes.
 
  • L’accent lyonnais : il est une variante régionale de la langue française, directement influencée par le franco-provençal dont la langue lyonnaise est un dialecte. L'accent lyonnais se distingue facilement grâce à la prononciation des voyelles très fermée, le rapprochement du /ɔ/ avec le /ø/  ("bord" prononcé comme "beur"), et la fermeture du /œ/ ("jeune" prononcé comme "jeûne"). En outre, dans les noms propres (personnes ou lieux), les consonnes finales ne sont pas dites. Voici quelques mots du vocabulaire lyonnais : un "miron" pour un chat, un "gone" pour un enfant ou encore la "caboche" pour la tête. 


Les accents régionaux en France, plus en détails

Voici quelques autres accents « secondaires » populaires dans notre pays : 
  • L'accent gascon/toulousain : un accent qui chante, à ce qu'on dit.
  • L'accent breton : selon les spécialistes, il n’en existe pas un, mais plusieurs !
  • L'accent ch'ti : qui ne connaît pas le fameux accent ch’ti ?
  • L'accent marseillais : attention, il ne faut pas confondre l’accent marseillais avec l'accent provençal.
  • L'accent corse : souvent associé au toscan, le corse est un dérivé des dialectes du centre de l'Italie. Ainsi, l'accent corse, tout comme la région, est magnifique.
  • L’accent alsacien
  • L’accent basque 

Vous l’aurez compris, la liste pourrait être encore très longue. Une chose est certaine : les accents régionaux font partie de la richesse de notre langue. C’est pourquoi il faut les préserver. Nous verrons dans de prochaines publications l’histoire de ces accents régionaux, et aussi pourquoi ils peuvent être facteurs de discrimination.

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Françoise Bourdin

10/10/2016

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Françoise Bourdin







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​Françoise Bourdin est une écrivaine française, née en 1952 à Paris. Elle a écrit plus d’une quarantaine de livres. D’ailleurs, elle se distingue en se positionnant à la quatrième place des écrivains français en nombre de livres vendus en 2012. 

La plupart du temps, ses œuvres sont des drames familiaux, où les lecteurs peuvent facilement s’identifier au personnage. C’est pourquoi son slogan est : "Des histoires qui nous ressemblent."

Françoise Bourdin aime les personnages hauts en couleur ainsi que la musique des mots. Elle a commencé à écrire très jeune, avant même sa majorité. Elle dépeint tout un univers par une écriture empreinte de romanesque. Elle s’inspire directement des histoires de famille, des secrets et des passions qu’elle croise. 

Ce qui est plaisant chez cette écrivaine, c’est son style dramatique ainsi que le phénomène d’identification qu’elle offre à ses lecteurs. 

Il faut savoir que plusieurs de ses romans ont été portés à l’écran. Parmi ses œuvres, je vous conseille Un mariage d’amour, D’eau et de feu, À feu et à sang ou encore Le Testament d'Ariane.

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L'histoire de l'Académie française

7/10/2016

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histoire académie française






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​Nous avons déjà vu ensemble dans la publication nommée "L’utilité de l’Académie française" son fonctionnement, son organisation ainsi que ses différentes missions. Maintenant, attardons-nous sur son histoire : sa fondation, ses grandes dates ainsi que les anecdotes sur ceux que l'on nomme "les Immortels" et leurs emblématiques fauteuils. 


La fondation de l’Académie française

C’est en 1629 que la grande histoire de l’Académie française débute. Cette année-là, quelques personnes se regroupent et constituent un cercle de discussion. C’est le conseiller et secrétaire du roi, Valentin Conrart, qui utilise son domicile situé à Paris, afin de permettre aux neuf personnalités du groupe de se réunir. En mars 1634, le tout premier compte rendu de réunion est signé. Une semaine après, cette assemblée opte pour le nom d’"Académie française". Les membres de cette institution portent alors le nom d’"académistes". Par la suite, le cardinal Richelieu prend ces personnalités sous sa protection. En effet, soucieux de son image, il donne les ordres suivants : établir des statuts, limiter le nombre de personnes à quarante et procéder à leur recrutement en fonction de leur talent. C’est en février 1636 que les membres seront nommés les "académiciens". 


Les grandes dates de l’Académie française

D’après ses statuts initiaux, l’Académie se doit de travailler à la pureté de la langue française. Dans cet objectif, elle a donc entrepris la rédaction d’un dictionnaire. Ce dernier renferme tous les termes et acceptions légitimes. Ce travail fut placé sous la direction de Vaugelas en 1639. Or, la première édition ne parut toutefois qu’un 1694. Depuis, le fameux dictionnaire a été réédité sept fois, en 1718, en 1740, en 1762, en 1798, en 1835, en 1878, et en 1932-1935. La neuvième édition, dont la publication a commencé en 1992, est en cours.

Voici quelques grandes dates concernant l’Académie française : 
  • 1672 : Mort de Séguier, chez lequel se réunissait l'Académie depuis 1639. Le nouveau protecteur est le Roi-Soleil, Louis XIV. Dès cette date, le titre de "protecteur" reviendra à tous les rois ou chefs d’État.
  • 1673 : Les séances de réception deviennent publiques.
  • 1694 : La première édition du Dictionnaire sort. Il propose 18 000 mots. Il représente l’image d’une langue réduite "au bon usage" de l'homme moyen de l’époque. Il comporte des définitions générales ainsi que des exemples d’emploi très simples.
  • 1816 : Le 21 mars, la Restauration rétablit les appellations traditionnelles suivantes : Académie française, Académie des inscriptions et belles-lettres, Académie des Sciences, Académie des beaux-arts. Elles sont épurées de vingt-deux de leurs membres. Toujours la même année, les séances hebdomadaires de l’Académie ont lieu tous les jeudis, mais aussi tous les mardis jusqu’en 1910.
  • 1953 : L’Institut de France crée la fonction de chancelier. François Albert-Buisson, de l’Académie française, en sera le premier titulaire, jusqu’à sa mort.
  • 1980 : Le 6 mars, pour la première fois, une femme, Marguerite Yourcenar, est élue au premier tour.


L’histoire des Immortels et de leurs emblématiques fauteuils

De neuf membres lors de sa création, l’Académie comporte désormais quarante membres. Depuis sa création, plus de sept cents membres ont été reçus. Parmi eux, une multitude de facettes : romanciers, poètes ou philosophes, médecins, militaires et hommes d’État ou d’Église. Il faut noter que personne n’a jamais démissionné de l’Académie dans l’histoire puisqu’il est tout simplement impossible de le faire. Les académiciens sont installés dans des fauteuils grâce au cardinal Estrées. Voici une anecdote connue, relatée par Charles Pinot Duclos : 

"Il n'y avait anciennement dans l'Académie qu'un fauteuil, qui était la place du directeur. Tous les autres académiciens, de quelque rang qu'ils fussent, n'avaient que des chaises. Le cardinal d'Estrées, étant devenu très infirme, chercha un adoucissement à son état dans l'assiduité à nos assemblées : nous voyons souvent ceux que l'âge, les disgrâces, ou le dégoût des grandeurs forcent à y renoncer, venir parmi nous se consoler ou se désabuser. Le cardinal demanda qu'il lui fût permis de faire apporter un siège plus commode qu'une chaise. On en rendit compte au roi Louis XIV, qui, prévoyant les conséquences d'une telle distinction, ordonna à l'intendant du garde-meubles de faire porter quarante fauteuils à l'Académie, et confirma, par là et pour toujours, l'égalité académique. La compagnie ne pouvait moins attendre d'un roi qui avait voulu s'en déclarer le protecteur."

Enfin, abordons le célèbre cas du quarante et unième fauteuil. Il était réservé aux écrivains et autres personnes de renom qui n’ont jamais pu rentrer dans l’institution pour de multiples raisons : décès prématurés, rejet ou absence de candidature, etc. De grands noms ont occupé ce fauteuil. Parmi eux, on notera Stendhal, Flaubert, Balzac, Rousseau, Diderot, Baudelaire, Molière ou encore Descartes. 



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Jean-Christophe Rufin

7/10/2016

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Jean-Christophe Rufin


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​Jean-Christophe Rufin est un écrivain français, né en 1952 à Bourges. Il est membre de l'Académie française depuis juin 2008.

Ses premiers écrits sont des essais consacrés aux questions internationales. Son premier roman, L'Abyssin, voit le jour en 1997. Son œuvre romanesque, avec Asmara et les causes perdues, Globalia ou encore La Salamandre, explore la rencontre des civilisations ainsi que le rapport complexe entre le monde moderne et les pays du Sud. 

Ses romans, traduits dans le monde entier, ont reçu de nombreux prix, dont le célèbre prix Goncourt, en 2001. Le Parfum d'Adam, paru en 2007, et Katiba
, publié trois ans plus tard, sont les deux premiers volets de la série romanesque Les Enquêtes de Providence. ​Jean-Christophe Rufin est aussi l'auteur d'un recueil de nouvelles, Sept Histoires qui reviennent de loin, du roman historique Le Grand Cœur et d'Immortelle randonnée, racontant son pèlerinage pour Saint-Jacques-de-Compostelle. 

Je vous conseille son dernier roman, Check-Point. L'auteur y retrace l'épopée d'un convoi humanitaire dans la Bosnie en guerre, en 1995.

Ses romans d'aventures, historiques et politiques ressemblent à des récits de voyage. Souvent, ils sont de nature historique, et se rapprochent même de romans d'anticipation. 

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